LA SERRE ( chambre de Carine )

DESCRIPTION:

Si un vampire normal avait pour habitude de dormir dans une chambre ou même parfois, dans un cercueil ; un climat tropical, un grand espace et une végétation luxuriante a toujours été nécessaire pour la survie de Carine ainsi que celle de ces papillons…

Ainsi, la serre qui servait de chambre a Carine, était aussi, car elle l’avait souhaitée chaleureusement, un lieu de passage pour tous résidents souhaitant l’à visiter…

Carine n’avais, de toute manière, que faire de son intimité face a un vampire… Car elle savait que toutes personnes qui la voyaient, avaient perçus l’ensemble de son corps lorsque ses papillons s’envolaient…

La serre était pour la plupart des vampires un lieu d’activité… certains ce servaient des plantes pour des essais de magie, ou simplement de fabrication de poison… d’autres, aimaient a se promener dans ce coin de tranquillité.

Elle ne changea pas d’apparence lors de l’arrivé de Carine et seul la végétation régnait…Ainsi, elle dormait a même le sol pendant que ces papillons vagabondaient dans la pièce.

Les rares transformations se firent sur certains arbustes ou la maitresse des papillons ajouta de petites bombonnes d’eau sucrée pour que ces papillons puissent se nourrir mais, les nombreuses fleurs offraient en bonne partie un nectar dont les papillons en étaient friands …
Et les visiteurs se plaisent à voir cette myriade de papillons jonchant les murs de plantes en écoutant les multiples chants mélancoliques de leur maitresse…

La plupart des plantes carnivores se nourrissant avant tout de mammifère vivant, Carine pris malgré ce fait, la précaution d’écarté ce type de plantes de ses papillons en séparant la partie de la serre concerné… néanmoins, elle aime a observé ces plantes se nourrir de chair humaine ou lycanthrope, et se vante d’avoir le lieu de détente le plus sécurisé du manoir… un dispositif ayant été placé, les portes de verres de la partie concerné s’ouvre intégralement dès l’intrusion d’un étranger dans la serre, libérant ainsi les longues tiges des plantes carnivores…

[precedemment = le jardin]

Carine pénétras dans sa chambre pour la première fois depuis l’aménagement qu’elle lui avait fait subir…

Elle s’installa lentement sur la terre et se mit à boire le nectar sucré d’une énorme fleur…
Les quelques blessures qu’elle possédait ne disparurent pas mais elle retrouva sa vivacité et sa force…

Laissant ses papillons, elle pénétra dans le jardin des plantes carnivores et jeta le lycanthrope inconscient en pâture a celle-ci… elle regarda avec divertissement la bête se débattre lentement pendant que les plantes la digérait vivante, avec un visage, emprunt d’un mélange de folie, de haine et de sadisme, qui aurais fait fuir a la seconde un être normal…

Elle reprit pourtant son visage d’ange pacifique lorsqu’elle s’allongea en jouant avec ses papillons de ses ongles gracieux…

Malgré sa constante télépathie avec ce qui l’entourait,

L’appel d’Ivy ne l’interpela pas dans son jeu… elle avait déjà retrouvé toute ses forces et seul son chant, improvisation de son inspiration surnaturelle, lui fit oublier sa solitude…

« J’aimerai connaitre mon homme papillons
Celui qui fera battre plus que mes ailes
Celui qui me rassurera avec le son
De sa voix, celle qui rassure et ensorcèle

Jouons, jouons petit papillons
Jouons, attendons l’arrivé du mignon
Jouons avec lui telle une proie
Chassons c’que la damnation a fait pour foi

J’aimerai connaitre mon futur époux
Celui qui sera toujours a mon gout
Et nous partagerons le même sang
Celui de nos victimes chassé en même temps

Jouons, jouons petit papillons
Jouons, attendons l’arrivé du mignon
Jouons avec lui telle une proie
Chassons c’que la damnation a fait pour foi »

Carine baissa lentement le ton de son chant et ses yeux se fermèrent alors qu’elle se mit à somnoler…

Dans la serre, les papillons se divisèrent pour mieux englober toute la salle… ils savaient qu’ils étaient une bénédiction pour celle-ci, car en se délectant du nectar des fleurs, ils transporteraient sur leur corps, le pollen, source de reproduction pour les plantes

Dans le couloir, Ayliss s'était laissé guider par ses sens, émoustillés par les senteurs des plus intéressantes qui émanaient de cette pièce. Elle poussa précautionneusement la porte pour entrer et laissa les riches odeurs envahir ses narines... Elle vit une multitude de papillons dispercés sur une quantité effarante de plantes, de petits arbustres et de fleurs.

*Ah, ces sales bêtes... Encore que certaines espèces ont des propriétés intéressantes... C'est une vrai serre ici O_O !! J'ignorais que ça existait, mais ça éveille ma curiosité... ne serait ce pas... des... Drosera Adelae ? et des CEPHALOTUS Labill follicularis ?!*

Se moquant des créatures ailées papillonant autour d'elle, la jeune vampire alla droit vers les variétés exotiques de plantes carnivores entreposées dans la serre. Elle se pencha avidement au dessus de chaque pot, manipulant, parlant, gratouillant les plantes, une lueur experte et intéressée dans le regard...
Ses yeux s'écarquillèrent d'admiration en voyant les restes de lycan finissant de se faire ingérer par une herbacée mangeuse de chair...

"OOoooooh, la maligne..."

En continuant de somnoler, Carine ouvrit discrètement un œil pour détecter une aura d’une telle noirceur qu’elle aurait pu réveiller un simple mortel…

Elle ne vit qu’une petite fille passer a travers l’un des petits chemins bordé de végétaux mais devina de suite et a sa grande surprise que cette âme sombre n’était que ce petit enfant sans défense…

Elle l’observa sans savoir comment agir… Les multiples facettes de sa personnalité si complexe s’entrechoquaient en de plusieurs pensées paradoxales…

*ho elle est siiiii mignonne !!! j’ai envi de la prendre dans mes bras et de la chérir !!! *

Son sourire se fit moins doux alors que sa pensé poursuivit

*j’ai tout aussi bien envi de déchirer son corps en petit lambeau pour me défouler *

Alors qu’elle observa la petite fille en s’approchant d’elle avec à la fois les pas d’un prédateur et celui d’une mère, elle se dit que la meilleure manière de combiner ces deux pensées était de chérir cette enfant tout en partageant la noirceur de son âme… De toute façon, l'à tuer ne ferai que la mettre face a face avec le reste des bloodlords, et Carine ne voulait pas faire affront a des gens qu’elle considérait comme ses amis…

Carine leva les yeux sur la plante et annonça :

« Les salles n’ont pas encore étés lavées de tout les cadavres, cela te dis de ramener d’autre corps pour les voir se faire ingérer ? » silence, le sourire de Carine se prononça d’une manière plus cruelle alors que peu à peu, son expression maternelle s’effaça jusqu'à ne rester qu’infime aux yeux d’un mortel.

Ayliss tourna la tête à regret des plantes carnivores pour contempler celle qui lui avait adressé ces paroles si intéressantes. Elle vit alors une créature vampirique nue, à demi couverte de papillons, un sourire mélangeant cruauté, sadisme, soif de sang et un intérêt presque indécelable -mais pas pour Ayliss- pour la petite vampire, teinté d'amour maternel... Cela lui plut tout à fait...

*Enfin quelqu'un digne d'intérêt dans ce manoir paumé... Bon, à part ce peché de goût avec ces papillons, elle est des plus exquise v--v...*

La regardant bien droit dans les yeux, une lueur maligne et démoniaque dans ses prunelles grisées, la jeune vampire lui répondit :

"Quel dommage que j'en ai éliminé un juste à l'instant avec mes produits :/ Il n'en reste plus rien désormais... mais je pense en effet qu'il doit rester quelquecadavres disséminé... et qui sait... peut être pourrais-je avoir l'infinie satisfaction d'en achever quelques uns de cas meurtriers de ma mère darkdiabolo

... Nous allons à la cave ? v--v"

Carine se mit à tendre la main pour que la petite fille la prenne mais celle-ci ne fit qu’effleurer la jeune femme, lui dévoilant son nom par la pensée…
Elles firent un rapide aller et retour a la cave pour prendre quelques corps et rires de voir que l’une des bêtes était encore en vie … en retournant dans la serre, elles déposèrent les trois lycanthropes sur le sol et regardèrent le premier disparaitre, emmêlé de lianes dans la brusque apparition de la plante …

Carine apporta le deuxième cadavre à Ayliss pour qu’elle choisisse sa sinistre sentence…
Ayliss voulut prendre le lycanthrope encore vivant mais Carine lui en empêchât …

« Allons ma chérie !! Attendons qu’il aille mieux, la scène n’en sera que plus délicieuse… apprenez donc la patience de votre ainée »

*MMMmmmm... Il ne faudrait pas non plus qu'elle me donne des ordres, ni qu'elle se sente trop familière avec moi... Alors que ça pourrait se passer bien pire diablotin

...*

"Certes, il est vrai que le spectacle n'en sera que plus joyeux... Mais en attendant..."

Elle assoma le lycan d'un rapide coup à la nuque. Celui ci s'affaisa sur lui même, soutenu à moitié par le mur. Ayliss se dirigea alors vers un coin de la serre et en sortit une machette à élaguer. Elle s'approcha alors du dernier cadavre avec un fin sourire cruel et entreprit de couper méthodiquement les membres, puis les organes, les os et la chair qui commençaient à sentir... la lame virevoltait dans l'air, sifflante et d'une précision chirurgicale. on voyait là que ça n'était pas son premier coup d'essai... Puis Ayliss se retrouna vers la maîtresse des lieux...

"Les pauvres autres aussi doivent avoir faim"

Et elle disperça les différents morceaux sanguinolants parmis les plantes carnivores, se réjouissant de voir la vitesse -ou la lenteur- d'absorption des différentes pièces... Il ne restait plus que le coeur...

"Vous avez peut être une préférée ?" fit elle d'un sourire glacé

Carine regardât la petite fille, et détourna son visage emprunt de dégout …
Tant de viande gâchée, tant de souffrance épargnée alors que ce monstre aurait pu agoniser pendant longtemps se dit elle intérieurement.

Elle prit néanmoins le cœur en dissimulant sa contrariété et changea d’aptitude lorsqu’elle vit que le cœur palpitait encore. Sans un mot, elle posa délicatement celui-ci sur la tige d’un drosophyllum…

Elle regarda avec un profond amour maternel la petite fille qui s’extasiait devant le spectacle… en vieillissant peu être, cette enfant apprendra que la patience et la douceur, comme la tendresse et l’amour, sont les meilleurs ingrédients pour apprécier le sadisme de la torture…

Mais déjà, Carine papillonnait ailleurs…

Elle fit un bref signe d’amitié a Ayliss pour lui dire qu’elle devait partir chasser, et lui promit une innocente proie en guise de cadeau que Carine elle-même s’amuserai à exécuter, pour le plaisir visuelle de la petite…

[Direction la métropole]

*C'est donc le drosophyllum qu'elle apprécie bien... MMmm, bon choix...*

Ayliss regardait le coeur qui finissait d'agoniser se faire lentement aborber par la plante carnivore, les yeux dilaté par la joie et l'émerveillement... Elle se dit qu'elle aimerait bien elle aussi avoir ses petits animaux en pots, si adorables et si carnassiers...

Mais alors Carine lui dit qu'il était temps pour elle de chasser... Elle frémit à cette idée, car elle était presque retenu prisonnière au manoir depuis sa naissance. jamais elle n'avait pu aller plus loin que la taverne, et encore, accompagné par ce rebus d'humain de Paul. Ayliss brulait d'envie d'accompagner Carine et de démontrer ses talents de chasseuse, seulement elle était sûrement déjà attendue en bas pour l'enterrement... Ainsi donc, elle hocha la tête en guise d'assentiment, et après le départ de Carine erra quelques minutes au milieu des plantes dentues.
Et finalement elle quitta la serre en prenant soin de refermer la porte derrière elle.

<direction : rez de chaussé, petit salon, cérémonie d'enterrement>

[Précédemment la métropole]

L’essaim de papillons se dirigea dans la serre en prenant une forme morose…
Carine entra et reposa le jeune garçon sur le sol, elle n’eu pas à attendre qu’il reprenne conscience…

Lentement, le gamin releva la tète et se mit a observé de manière éberlué la jeune femme, il se demanda un moment si celle-ci était un ange ou un démon. Le visage de Carine ne lui était que douceur, autant de part le faciès de la jeune femme, que son expression constamment amical et chaleureux, pourtant il sut a l’avance qua Carine n’avais aucune intention amical en son égard, et que l’expression de son visage n’était due qu’a la nature de celui-ci.

La maitresse des papillons se mit à s’accroupir pour mieux l’inspecter, d’une douce caresse, elle releva son visage et lui sourit. A son tour, le gosse se mit à sourire et s’arrêta de trembler. Il ouvrit la bouche pour parler, mais son visage se rua vers la droite.
Il avait ressentie cela comme une vulgaire bousculade que lui aurais donné un de ces camarade de jeux jusqu'à ce que sa joue se mit à lui bruler atrocement.
Il regarda encore une fois la jeune femme, en s’attendant à ce qu’elle le regarde avec haine âpres la gifle qu’elle lui avait mise, mais il fut surpris de ne voir qu’un sourire radieux et un regard amoureux arborer son visage.

Il voulut parler encore mais une autre gifle, plus douloureuse encore heurta son visage.

« Tais toi, les chiens ne parle pas d’habitude, il obéisse »

L’enfant resta confus devant la voix mielleuse de la jeune femme, il lui sembla qu’elle lui parlait avec amour malgré ce qu’elle lui faisait subir.
Une autre gifle vint faire trembler sa joue de douleur.

« Allons Médor, tu es en droit d’aboyer, abois !! »

Le Petit commença à pleurer et a gémir mais une plusieurs gifle lui martela la tète jusqu'à ce que tout en versant des larmes, il se mit à aboyer comme un animal.

« Tu vois Médor, ce n’est pas difficile d’être un chien ! Je vais gentiment te dresser pour te donner a ta nouvelle maitresse, je pense que tu seras un très beau cadeau… cela lui donnera, je l’espère, la patience et la maturité d’élever un animal de compagnie et d’en prendre soin, la petite a une légère tendance pour ce qui est de … de briser ses jouets… »

A ces mot, le pantalon du jeune garçon se tacha d’urine alors que celui-ci commençais à comprendre qu’il ne ressortirait pas vivant du manoir. Une dernière et ultime gifle le fit crier…

« dis donc Médor, il faut faire cela dehors quand on te sort !!! Ne t’inquiète pas mon petit chien, Maitresse Carine va te montrer » et la vampire serra l’enfant en larme avec amour alors que celui-ci perdit connaissance "

Alors, lentement, elle arracha les lianes d’une plante grimpante et l’enroula autour du coup de l’enfant.

Sa mère et son frère brulaient sous les rayons mortels du soleil...
Cette idée tournait en boucle dans l'esprit d'Ayliss alors qu'elle parcourait le couloir pour se rendre jusqu'à la serre.
Le deuil s'installait dans son esprit, peu à peu. Elle préféra penser à autre chose. Cette vampire, Carine, par exemple. D'un geste elle ouvrit la porte de ses appartements et la surpris en train de passer une liane autour du cou d'un jeune homme évanoui, d'aspect misérable.

*Mais que fait elle donc ? S'agirait il d'une pomme de sang ?*

Elle s'avança lentement à sa rencontre, mais ne dit toujours rien, se contentant de regarder d'un oeil las l'humain à ses pieds.

[HJ : hum, le jour se lève, ne l'oublie pas Wink

]

Cachée sous l’une des fleurs d’un ibiscus géants, Carine ordonna d’un seul geste de couvrir Ayliss du soleil qui commençais déjà a percé la baie vitré de la serre.

« Un cadeau ! » déclarât elle avec un sourire aux lèvres… « Je l’ai appelé Médor, j’ai manqué d’inspiration… occupe t’en bien, tu peux, le sortir, le caressé ou … je pense que tu préféreras la torturer… enfin, fais en ce que tu souhaite mais, essais de ne pas cassé ton jouet trop vite, car je ne t’en redonnerai pas d’autre. »

Carine observa Ayliss s’approcher lentement du garçon pendant que les papillons s’efforçaient de créer un voile d’ombre au dessus d’elle.

Elle posa la laisse de tige sur les petits doigts de la fille vampire et la congédia d’un simple geste.

Le sommeil la submergeait à présent et déjà la somnolence la gagnait en même temps que ces papillons recouvrèrent son corps.

Ayliss aussi s'était abrité, même s'il s'agissait plus d'un réflexe archaique qu'une véritable nécessité chez elle, protégée qu'elle était de la blessure du soleil par un envoutement puissant...
Elle détaillait désormais et Carine et le 'chien', se demandant ce qui avait bien pu se passer pour qu'elle lui fasse pareil présent.
La vampirette s'approcha de lui, cette forme humaine à l'allure peu appétissante affalée à même le sol. Ca ? Un cadeau ?? Un déchet oui ! Alors qu'elle recevait la 'laisse' de Médor, son regard se planta dans celui de la maîtresse des papillons d'un air de dire : "Je ne méritais pas mieux que cette... chose ??"

Mais déjà son hôtesse s'assoupissait. Alors de son habituelle voix sombre, Ayliss lui souhaita bon repos et repartit après avoir donné un coup de pied peu amène dans le débris d'humain jonchant le sol, qui se réveilla sur le coup et la suivit à quatre pattes, totalement désabusé...

<direction : chambre d'Ayliss>

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