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Connue sous le nom de : Feynix
Age : 236 ans
Race de vampire : Toréador
Traits de caractère : Impulsive, cassante, elle attache beaucoup d’importances à l’art de bien faire les choses. Elle ne supporte pas tout ce qui ne va pas avec son sens artistique, l’orange et le bleu dans le même vêtement par exemple… L’image que l’on donne de soi est toujours symbolique de ce qu’il y a à l’intérieur. L’art… Tout n’est qu’art… Le combat, la danse, la parole, la politique, tout cela n’est lié qu’à cette unique chose. Elle n’est pas ce qu’on pourrait appeler gentille, elle sait apprécier la bonne compagnie bien sur, mais la plus part du temps ces mots sont a double sens, comme le fil d’une épée.
Description physique : Elle a l’apparence d’une jeune femme d’une vingtaine d’année, le port aletier, la peau claire comme la porcelaine, les mains fines et délicates, la musculature toute en longueur des félins. Etonnamment ses cheveux sont blancs, comme vieillis avant l’âge et ses yeux d’un gris orageux ont l’éclat rieur du verbe et de la joute. Ses sourcils sont teints à l’évidence de khôl ainsi que ses cils.
Plus grand rêve : Faire de ce monde un monde à l’esprit aussi éclairé et aiguisé que le sien.
Pire cauchemar : Vivre dans un monde sans couleurs, fade et terne, emplit de laideur et de stupidité.
Couleur d'écriture du personnage (facultatif) : cadetblue : #5F9EA0
Armes utilisées / style de combat (apprentissage) : Un sabre, éventail métallique, Feynix est une duelliste en bonne courtisane, elle est pour le un contre un selon des règles de l’art. La mêlée ce n’est clairement pas son fort, car cela manque de… Panache. Elle possède aussi des capacités réminiscences des toréadors : présence et d’augure.
Possessions : Feynix possède un nombre honorables de robes et autres tenues adaptées à toutes les circonstances, toutes à la pointe de la mode voir avant-gardistes, enfermées dans des malles de bois sculpté époque renaissance. Dans l’une d’elle se trouve une armure complete de cuir cloutée, commande spéciale cadeau au cours du dernier siècle qui ne gène pas ses mouvements au combat et garde l’esthétisme de ses courbes féminines.
Au fil des ans, elle a accumulé un nombre de poignards, de dagues et d’épées intéressant mais elle porte une affection particulière a un sabre italien à la garde de soie turquoise et travaillé de pierreries ainsi qu’à (et c’est son arme de prédilection) un éventail de bois laqué noir dont les branches ne sont autre que des lames acérées.
Mais le seul véritable objet qu’elle porte est une icône d’une vingtaine de centimètres de haut où se font face deux visages une madone aux cheveux blancs auréolée de lumière blanche et une autre femme aux cheveux noirs de jais et à la peau mate la même auréole lui ceignant la tête.
Relations avec les autres vampires : Pour le moment elle était très proche de son seigneur et ne connaissait que peu de vampires à part elle. Elle ne fait confiance à personne cependant elle est d’une cordialité parfaite avec tout le monde, enfin… Tout le monde de bon goût.
Préférences : - La vampire aime les femmes, les belles femmes, on pourrait même dire qu’elle les préfère aux hommes, pour leur grâce, leur beauté, leur douceur, en clair leur esthétisme, elle aime surtout les femmes d’esprit, qui la séduisent par leur mots autant que par leur charme.
- Pour les hommes, elle n’aime pas les éphèbes sans saveur qui vous regardent la bouche en cœur à vous dire combien vous êtes belle et délicate, elle préfère la force et la fougue. La encore l’esprit doit dominer, chasser, danser.
- Pour les gouts culinaires veuillez vous référer aux lignes précédentes.
- Les félins… Seuls créatures qui trouvent grâce à ses yeux, pour leur force, leur indépendance, leur souplesse… En somme, des créatures qui lui ressemblent.
- Et pour finir Venise, son carnaval, ses intrigues, ses mystères, sa lagune, c’est là qu’elle vécut jusqu’à son départ et cette citée resteras sa patrie.
Origine : Italienne de cœur et de sang, Florentine pour être précise, fille de poètes et de mécènes, en clair, fille de Médicis.
Histoire (avant l'arrivé sur le forum ) :
« Je suis née Anne de Médicis en l’an de grâce 1514, sœur cadette d’une des femmes les plus connues de l’Europe de mon époque. Catherine de Médicis, devenue l’épouse de François premier au printemps 1533 et par la même reine de France.
J’ai passé le plus clair de ma vie dans l’ombre de ma sœur, considérée comme une éternelle seconde et une dégénérée aux yeux de ma propre famille. Avoir les cheveux blancs et les yeux translucides… Etrange n’est il pas ? Surtout pour une italienne…
Néanmoins, j’ai hérité de ma dote et de l’éducation due à quelqu’un de mon rang, mais matériel que tout cela… Car je suis une artiste, chanteuse, danseuse, peintre, poète, déjà à l’époque j’aimais réunir dans mes salons les grands esprits de mon temps, oh bien sur les plus grands préféraient fréquenter ma sœur, mais je ne fus néanmoins pas en reste.
Ammanati vint étudier auprès de Cosme Ier, une dizaine d’année après ma naissance, c’était un sculpteur et peintre de talent, il fut mon amant et précepteur jusqu’au mariage de ma sœur. Je peux dire que je l’ai aimé avec tendresse et la fougue propre à la jeunesse. Peut être m’aimait il aussi un peu, mais ma vie était appelée vers une autre destinée, bien plus grande, bien plus longue, bien plus belle mais aussi bien plus sombre.
En parlant de ma sœur… Elle n’avait rien trouvé de mieux que de devenir reine de France… Cette peste… Oh oui quel honneur… La première Médicis reine de France, mais pas la dernière vous pouvez me croire… Son règne aura duré longtemps… Mais je l’aurai vu flétrir et mourir, à me traiter de sorcière sur son lit de mort. Pauvre femme…
Mais les choses ont changé au jour même de son ascension, le jour où je L’ai rencontré… Ma Némésis… Marie Madeleine… Elle était ma voisine d’en face au soir du banquet, ses longs cheveux noirs étaient nattés autour de sa tête, un voile nuit posés dessus au nom d’une pudeur qui n’était qu’apparence, ses lèvres appelaient au pécher et ses yeux couvaient un feu qui ne semblait jamais pouvoir s’éteindre, pour ne rien gâcher elle avait le verbe aussi brillant que sa beauté. Et bien que je ne le savais pas encore, elle était la femme qui changea ma vie à jamais.
Durant des mois je fréquentai ses salons, faisant connaissance de nouveaux artistes et d’ancien au nom si illustres que je n’avais pu que les croiser sur les velours de ma sœur. C’est ainsi que je rencontrais Michelangelo…
Ce n’était pas un homme particulièrement beau mais quel talent ! Sans l’intervention de Maria Magdalena, je n’aurais jamais espéré attirer l’attention d’un géni comme celui-ci… Mais elle avait un incroyable talent de persuasion. Il a peint pour moi une icône dont je ne me sépare jamais, elle est mon bien le plus précieux, en souvenir de la beauté de son art. J’ai eu l’insigne honneur de faire partie de sa vie pendant ce laps de temps très court où j’ai été son élève et pour ne pas dire son amie son alliée. Mais de toute manière j’avais un tout autre désir en tête.
J’étais fascinée par Magdalena, tout le jour elle occupait mes pensées, et toutes mes nuits je les passais à la contempler entourée de joyaux d’esprits qui n’étaient que trop fades à coté d’elle et je n’aspirait qu’à lui plaire.
La nuit du 31 octobre 1535, ma longue quête prit fin enfin… Je découvris dans ses bras une passion ardente et dévorante pour elle. Au cœur de ma passion je lui avouai mon amour dans ces mots si doux propres à la langue italienne.
Magdalena avait sourit, m’avait serré contre elle et m’avait porté au bout de ma passion sans me donner de réponse. C’est alors que la douleur naquit mêlée de passion et que survint la mort.
Dans les heures qui suivirent je m’éveillai à la non vie, l’esprit brumeux, le corps engourdi… Marie Madeleine se trouvait là et me regardait. C’est alors qu’elle m’expliqua :
« A présent, mi amore, tu fais partie d’un autre monde… Un monde de chasseurs nés… Tu es une élue, mon élue. Tu fais a présent partie d’une élite aux prises dans une lutte sanglante opposant notre camp à une ignominie pure. J’ai vu la chute de deux empires, j’ai vu les rois naître puis mourir, les alliances se faire puis se défaire, j’ai même vu la mort d’une demi divinité parait il… pourtant une seule chose restait immuable, la guerre de sang… »
Ainsi elle m’expliqua, les vampires, les lycans, la guerre qui les opposait depuis des millénaires. Je pris peur et m’enfui, mais après quelques nuits d’errance, je revins tiraillée par la soif et le manque.
Mon enseignement dura jusque cent ans plus tard, elle grâce à elle j’ouvris les yeux sur le monde tel qu’il était… J’eus plusieurs noms d’emprunt, noms de plume, nom de courtisane, nom d’artistes. Je traversai les siècles devenant a l’envie, duelliste, artiste, politicienne, mécène, peintre et poète. J’ai tué pour de la politique, combattu pour la guerre de sang jusqu’à ce qu’elle n’éclate au grand jour et que les intrigues des mortels ne passent au second plan ? Il fut temps alors pour moi de la quitter… Ma Marie Madeleine… Je suis morte et née à nouveau… Mon nouveau nom sera Feynix…
Histoire (après l'arrivé sur le forum ) : (à remplir après un certain temps de jeu, quand vous le jugez nécessaire, à ne pas remplir pour les nouveaux arrivants, donc)