Capture et retrouvailles

Oramis qui commençait un peu à se repérer dans le chateau, pris la direction de ce qu'elle pensait être les cachots. Ses doutes si'ntensifierent quand elle perçu des bruits de rire, mais, se dissipèrent lorsqu'elle cru reconnaitre les voix des vampires à qui elle avait confié le lycan. Elle descendit suivant la lumière qui croissait à ses pieds.
Arrivant à hauteur des deux anciens humains, elle se pencha, leur fit un signe de tête, regarda autout d'elle et leur annonça:

"Messieurs merci d'avoir gardé cette chose. Je ne pensais pas que les cachots étaient si fétuste. Je comprends pourquoi vous êtes resté là et je vous en remercie. Je suis également désolé de la manière peut cavalière dont je vous l'ai laissé. C'était très impoli de ma part. Mon nom est Oramis et je suis ravie de faire votre connaissance."

Puis avec un sourire carnassier elle s'approcha du mage. Se retournant vers les deux amis elle leur dit:

"Vous pouvez rester là si vous voulez m'aider. Sinon je vous souhaite une agréable nuit."

oramis regarda les deux vampires quitter la pièce. Elle se rapprocha de son invité surprise, le scrutant, le humant et le tatant pour essayer de déviner si il allait se réveiller bientôt.

*J'ai le temps d'explorer un peu. Je devrais pouvoir trouver de quoi l'attacher plus solidement et peut etre... oui.. peut etre quelques instrument de torture.*

Elle se mit a fouiller les quelques cages et trouva: un vieux morceau de fer rouillé, une corde pas trop effiloché et beaucoup de poussière.
Elle revint près du lycan, lui fît face, se campa bien droite sur ses deux pieds et lui asséna une énorme giffle.
Le mage cligna plusieurs fois des yeux et sembla reussir à faire le point sur Oramis. Celle ci retroussa sa lèvre supérieure et lui demanda avec un sourire dangereux:

"Qui es tu?"

"..."

Devant ce silence frustrant Oramis lui colla une baffe supplémentaire et lui reposa sa question. La joue du mage lycan rougit mais il n'ouvrit pas la bouche.

"Quel est ton clan?"

"..."

Elle prit le morceau de feraille qu'elle avait trouvé dechira la chemise de son hôte forcé et entailla le lycan au niveau de la poitrine. Le sang coula abondament colorant la toison du monstre.

"Je suis un mage. Je ne crains pas la douleur. Je ne parlerai qu'a ton chef."

Oramis réflechit rapidement et comprit qu'elle n'avait pas le choix. Il fallait qu'elle aille parler à Zurgy.
Elle vérifia les liens de son prisonnier et lui jetant un regard plein de mépris lui dit:

"Je reviendrai..."
<direction le hall>

Oramis descendait les marches prudemment. Les torches brulaient toujours éclairant le bas de l'escalier. Elle se sentit soulagée en découvrant que le lycan était toujours prisonnier de ces liens.
Zurgy et Elyana la suivait. Elle se posta devant l'immonde créature et lui dit:

"J'espere pour toi que tu seras un peu plus locace. Sinon nous avons une salle très adaptée à ton cas dans laquelle nous pourrons tester ta resistance à la douleur."

Elle se recula un peu laissant la place à ses compagnons.

Après avoir descendu les escaliers, les trois vampires se retrouvèrent enfin dans les sous-sols du manoir et, dans le cas présent, dans le cachot de la batisse. Zurgaalarphalgiry sentit le soulagement d’Oramis lorsqu’ils arrivèrent devant le lycanthrope. Le maître du clan regardait le loup-garou avec attention. Ainsi donc, c’était lui qui faisait des rites étranges sur les vampires ? En voilà quelque chose hors du commun ! Le vampire tourna autour de la bête, puis enfin prit la parole :

« Bonjour, abomination. Je m’appelle Zurgaalarphalgiry, et je suis le seigneur de ce manoir. Il semblerait que vous souhaitiez me parler. Personnellement, votre apparence me donne envie de vomir et j’avoue que j’ai du mal a me contenir, votre odeur étant… pestilentielle. Enfin, j’attends ce que vous avez à me dire. »

Comme l’animal ne parlait pas encore, le maître sortit de sa poche une épée miniature en argent. Il sagissait bien sûr d’un simple objet de décoration, mais il n’empêchait que cet objet était très tranchant et le maître comptait s’en servir comme outil de torture temporaire s’il le fallait. Le maître posa la pointe de la petite épée sur l’épaule du lycanthrope et lui reposa sa question. Comme l’autre fois, l’animal refusa de répondre. Mais cette fois ci le maître enfonça la lame dans l’épaule. Déjà du sang se mit à couler sur le sol. La créature allait-elle finir par avouer ce qu’elle voulait lui dire ?

-

Elyana suivit ses compagnons en silence et ne dit pas un mot en apercevant le fameux Lycanthrope. Il semblait très calme mais on pouvait sentir en lui une rage et une énergie bouillonante. Sa face poilue restait cepndant comme un masque et il refusait de parler au Seigneur. Elyana ne trouvait pas comme celui-ci que la créature soit répugnante mais son avis importait très peu.
Le maître des lieus sortit de sa poche une épée de taille très réduite et entreprit de l'utiliser comme objet de torture pour faire parler le Loup-Garou. Cela parut tout à fait paradoxal à la Vampire. C'était la bête qui avait réclamé la venue du Seigneur, quel besoin aurait été le sien si ce n'était pas un piège. Elyana s'approcha de la scène de quelques pas quand Zurgy porta le premier coup. Du sang jaillit de l'épaule de l'animal qui resta impassible. Elyana se rapprocha encore, prète à réagir face à n'importe quelle situation que son esprit était capable de prévoir... ou pas. Les muscles tendus elle jeta un coup d'oeil à Oramis pour voir si elle avait les mêmes doutes qu'elle puis reporta son attention sur l'affrontement. Un sourire légèrement sadique ornait les lèvres du Seigneur tandis qu'il regardait froidement le Lycanthrope dont le sang coulait à flot de la blessure.

Les yeux d'Oramis semblèrent jeter des éclairs. Cet immondice poilu lui avait demandé de faire venir son maître et il se refusait toujours à parler. Une envie furieuse de lui trancher la tête s'empara d'elle. Elle fut sur lui en deux pas. Le secouant d'avant en arriere, cognant sans s'en apercevoir le crane de l'infortuné contre le mur en pierre:

" Infâme. Mon maître n'a pas de temps a perdre avec une chose de ton espèce. Parle avant que je ne t'écrabouille."

Comme sortant d'un rêve, elle se rendît compte qu'elle était peut-être allée trop loin. Elle s'appuya sur son genou et regarda Zurgy.

"Je vous prie de bien vouloir excuser mon comportement. Ce prisonnier est le vôtre, et vous pouvez en disposer comme bon vous semble."
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Le vampire remarqua l'énervement qui emplit Oramis à la vision de cette boule de poils sans intérêt. Alors que le monstre était en état de semi somnolence, il cracha au sol et parla enfin :

" Je n'aime pas qu'on me fasse patienter, mais visiblement vous êtes bien le fameux chef de clan... Je viens de la meute Arzalel. Cette attaque n'est que la première d'une suite bien plus longue. Nous ne sommes pas ce que vous pensez, des monstres assoiffés de sang, nous avons une famille et nous vivons comme les autres humains... "

Zurgaalarphalgiry cracha a son tour, mais cette fois-ci sur la tête du monstre. Il ne comprenait pas pourquoi cette bête s'était mise soudainement à parler de la vie en communion des monstres lycanthropiens. Personnellement, il n'avait que faire des manières et des états des milieux de vie de ces monstres. Aussi, il lui lança :

" Cessez donc de m'infortuner avec des sujets aussi... bateaux. C'est vous qui m'avez attaqué, il est normal que nous ayons repoussé votre attaque. Mais ce qui m'inquiète un peu plus, c'est ce que vous faisiez aux vampires inconscients avant que nous arrivions... Parlez, monstre... "

Le lycanthrope cracha à son tour sur le vampire. Zurgaalarphalgiry lui planta directement le minuscule outil de torture dans la main. Le monstre cria pour enfin reprendre :

" Je suis un des mages de notre clan. Mon but était d’envoûter les quelques vampires tombés au combat dans le but de pouvoir nous en servir lors de la prochaine attaque, comme effet de surprise. Malheureusement, vous m’avez surpris avant. Jamais vous ne saurez si j’ai réussi à le faire à certains des votres avant votre arrivée… "

Déjà il commença a tourner rapidement le coup. Le maître des seigneurs du sang ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait jusqu’à ce que le monstre cesse ses mouvements, la gorge pleine de sang : il s’était coincé la moelle épinière entre les cervicales.

" Il ne nous servira plus à rien désormais… Je pense que nous pouvons rejoindre la partie supérieure du manoir, il faut que je me renseigne sur ces sorts, peut-être dans la bibliothèque… Paul s’occupera du nettoyage de la pièce… "

[Direction : Bibliothèque]
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Elyana regarda les deux Vampires s'acharner sur le Lycan qui ne perdait pas son sang-froid mais déversait pourtant une quantité affolante de ce liquide de vie. Une mare sombre se formait à présent autour de l'animal s'élargissant continuellement et ses poils étaient collés par la substance rouge foncé. Oramis perdait sa patience et s'excusa de son comportement lorsque le Lycan daigna enfin parler. Ce qu'il disait fut en premier lieu tout à fait inutile, le Maître lui fit remarquer bien plus aimablement que l'aurait fait Elyana à sa place puis la boule de poils qui continuait de saigner abondamment finit par reprendre la parole. Il leur appris qu'il tentait d'envouter un Vampire pour l'utiliser contre le Clan. Il laissa supposer qu'il avait pu s'occuper d'autres Vampires appartenant à présent au Clan. Il tenta de remuer la tête et dans un craquement morbide qui décrocha un frisson de délice à Elyana et mourut instantanément, une ou plusieurs vertèbres cassées.
Le Seigneur commença à remonter et invitant les deux Vampires à en faire autant mais Elyana l'interpella avant qu'il ne monte.

"Pourrais-je vous aider dans votre de quête des incantations que ce Lycanthrope à utilisé contre les Vampires? Je serai ravie de pouvoir mettre mes connaisances à votre profit et cela me permettrait de commencer à vous remercier pour votre accueil."

Les yeux levés vers le Seigneur, les joues un peu rosies malgré le foid ambiant, la demoiselle sentait un début d'exitation parcourir son échine, comme à chaque fois qu'elle allait faire une nouvelle découverte.

*Pourvu qu'il n'ait pas eu le temps d'atteindre EvilJo*

Oramis se sentait un peu déçue de ne pas avoir pu tuer elle-même le lycan, mais se sentait fière de son chef.
Elle ne savait pas très bien ce qu'elle allait pouvoir faire dans la bibliothèque pour les aider, mais décida de les suivre malgré tout.
Oramis refléchissait à cette histoire de possession. Elle repensa au combat en essayant de se souvenir du lycan. Elle ne parvint pas a revoir son visage se departageant de la mélée.

<direction la bibliothèque>
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Paul avait reçu un billet de la part du maître comme quoi il fallait nettoyer le cachot, un problème de lycanthrope apparemment… En effet, des que les vieux os du majordome le portèrent dans la pièce, l’odeur du sang mélangée à celle plus ragoûtante de l’urine lui donna envie de vomir. Pourtant il n’était pas là pour ça. Le maître tenait à ce que le cachot conserve cette odeur, dans le but de déstabilisé les prisonniers. Paul dut se retenir de descendre un seau et une quantité élevée de chiffon pour faire partir cette odeur, son travail était juste de retiré le corps du lycanthrope. Il arriva devant cette immonde créature. Machinalement l’humain se mit à lui parler comme si la bête était encore vivante :

" Pardonner moi mon ami, mais il se trouve que mon travail est de déplacé votre vieille carcasse. Oh, non, ne faites pas cette tête là, je ne fais que mon travail, mon maître aussi en vous tuant à fait le sien. Il est normal que vous lui en vouliez, mais si vous voulez mon avis, c’est mieux ainsi. Ce n’est pas votre faute si vous êtes aussi… laid, mais débarrasser la terre d’une créature telle que vous n’est qu’une bonne chose… "

La créature était lourde et le majordome ne réussit à la déplacer qu’en la traînant par les pieds. Il la déposa dans un angle de la pièce. Elle allait finir comme les autres corps à ce décomposée et à rendre à cette pièce une atmosphère un peu plus immonde. Enfin, le majordome quitta la pièce pour retrouver un travail un peu plus reposant.